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Au Louvre-Lens, l’artiste Roméo Mivekannin plonge dans les chefs-d’œuvre de l’art occidental pour dénoncer les stéréotypes coloniaux

Au Louvre-Lens, l’artiste Roméo Mivekannin plonge dans les chefs-d’œuvre de l’art occidental pour dénoncer les stéréotypes coloniaux
Vue de l’exposition « Roméo Mivekannin, L’Envers du temps » © 2024, Bild-Kunst © Manuel Cohen.

L’artiste béninois Roméo Mivekannin revisite les images coloniales et les chefs-d’œuvre de l’art occidental pour mieux dénoncer les stéréotypes.

Béninois, Roméo Mivekannin grandit en Afrique avant d’arriver en France à 18 ans pour poursuivre ses études. Après une formation en ébénisterie, il s’oriente vers l’architecture et obtient son diplôme en 2015. C’est alors qu’il se lance dans une thèse sur l’« Afrique postcoloniale, mémoire et photographie », centrée sur le Bénin. Parallèlement, il commence en autodidacte un travail de peinture. Posant le principe de son œuvre, que l’on peut découvrir dans l’exposition du Louvre-Lens, il reprend, sur de grandes toiles, la composition d’ensemble des photographies coloniales, substituant de-ci de-là son propre visage à celui des personnages.

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